« Rivieras » entre nuit blanche et plein soleil

Connu pour sa revisite du célèbre mocassin, le pop-up « Rivieras » s’installe au 22, rue Mably en plein coeur de Bordeaux. Une première pour la marque dont le succès ne semble pas s’estomper.  
Son nom sent bon les embruns et les vacances paisibles sous le doux soleil de la région méditerranéenne. L’envie de flâner sur le sable chaud des côtes du sud parait alors irrépressible. Mais décontraction ne veut pas toujours sous-entendre négligé.
À mi-chemin entre le tennis en toile et l’espadrille, la « Rivieras » fait sa grande apparition en 2009 alors que deux cousins de l’Est parisien du nom de Dan Amzallag et Fabrizio Corveddu décident de relancer la mode du traditionnel mocassin. Un choix certes osé qui laisse dans un premier temps leur entourage quelque peu dubitatif. C’était sans compter sur leur détermination sans faille.
Inspiré des traditionnelles espadrilles des années 50 qui arpentaient les côtes espagnoles de la Costa Brava à la Costa Blanca, avec la marque « Rivieras », le genre fait alors son grand come-back, plus vintage, plus élégant, plus branché. Une touche de modernité assumée mais qui n’exclue pas d’en conserver toute son authenticité et sa ligne rétro caractéristique.
Les « Rivieras » apparaissent alors comme « discrètes mais chics » comme le précise très justement Yohan, responsable de la boutique bordelaise. Les « chaussures de papa » sont remises au goût du jour. Alors qu’à l’époque, les mocassins semblaient réservés à un usage exclusivement masculin, tous les modèles de la marque sont aujourd’hui unisexes.
S’adaptant à l’air du temps et à ses exigences certaines, les imprimés des « Rivieras » se veulent dorénavant flashy ou de couleurs naturelles, ses chaussures customisées par de nombreux artistes. Qu’elles soient en cuir, en toile de coton alvéolée ou encore en toile de denim, tantôt chic, tantôt casual, sur les côtes balnéaires ou en plein coeur de la fièvre citadine, nul doute que cette revisite s’adapte à tous les styles.

© Rivieras